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Créé le : 28/05/2010 12:52
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JOURNALISME ET DEMOCRATIE

09/08/2010 19:31



JOURNALISME ET DEMOCRATIE
                                         Par Paul MBA ABESSOLE
Le texte qui suit est un extrait de la conférence animée le 15/02/08  par Paul MBA ABESSOLE, Président du Rassemblement Pour le Gabon (RPG) à la demande du président de Gabon Presse Edition(GPE), l’Abbé Noël NGWA NGUEMA.
 
« …A présent, nous allons montrer quel rôle le journalisme peut ou doit jouer dans notre pays, plus précisément dans notre système démocratique.
Reconnaissons d’emblée que le journalisme n’a pas bonne presse dans notre pays actuellement. Beaucoup pensent, en effet, que le journalisme, au lieu d’être au service de la démocratie, est devenu exclusivement un moyen de propagande.
De moyen, il s’est fait commerce, et comme tous les commerces, il est sans foi ni loi. Si bien qu’on dit que tout journal est une boutique où l’on vend au public ou à des individus des paroles de la couleur dont ils les veulent. Un journal n’est plus fait pour éclairer, mais pour flatter les opinions. Ainsi, tous les journaux sont dans un temps donné, lâches, hypocrites, infâmes, menteurs, assassins. Ils tuent les idées, ils anéantissent même les hommes.
Beaucoup pensent,-et ils n’ont pas tout à fait tort-, que le journalisme dévoie notre démocratie à cause du comportement de bon nombre de nos journalistes. Peut-être est-ce là un jugement trop dur. Mais nous sommes quand même face à des réalités dont, pour le moins, on peut dire qu’elles n’aident pas notre système de politique participative à s’améliorer.
Les uns ont choisi de se ranger du côté du pouvoir et en deviennent des chantres. Pour eux, tout ce qui fait ce pouvoir est normal et nécessaire. Ils mettent leur imagination en œuvre pour en trouver toutes les justifications possibles et imaginables. Ils se taisent sur ses côtés négatifs ou sur ses fautes graves. Ils se font un devoir de travailler l’opinion dans ce sens. Ils s’efforcent d’amener celle-ci à croire que, dans la situation actuelle, on ne peut pas faire mieux. Ceux qui croient le contraire sont, à leur avis, des irresponsables et des rêveurs.
Quand ils éprouvent de la peine à convaincre l’opinion, ils prennent des exemples dans d’autres pays soi disant de référence avérée. Ils veulent distraire l’opinion des vrais problèmes qui se posent. Ainsi, toute idée novatrice est-elle systématiquement décriée, parfois ridiculisée. Ce qui ne relève pas du point de vue défendu officiellement fait souvent l’objet des railleries.
Parce qu’ils se trouvent en situation de force, ces journalistes ne font plus aucun effort pour vérifier la véracité des informations. Ils comptent sur les médias, sur la presse écrite, parlée, audiovisuelle, pour relayer leur version des choses, contre laquelle ceux qui pensent le contraire ne peuvent rien, puisqu’ils n’ont pas la force médiatique pour faire entendre leur voix.
Les journalistes qui ont fait ce choix deviennent des griots qui se transforment progressivement en assassins de la démocratie dont le principe de base est le pluralisme d’opinions. Ils recourent souvent aux mensonges pour imposer leurs prétendues analyses.
Les autres se positionnent résolument contre le pouvoir. Ils s’opposent systématiquement à tout ce qui se fait. Ils se fabriquent une image perfectionniste pour avoir toujours quelque chose à redire. Ils sont en fait, une autre facette de ceux dont nous avons parlé plus haut. Installés dans leurs préjugés, ils n’en démordent pas, même si on leur démontre le contraire.
Souvent ils sont hargneux et de mauvaise foi. Dès lors, le souci du pays n’existe plus et le devoir du respect de l’autre est en permanence rendu facultatif. Au fond, celui qui a fait le choix pour le pouvoir et celui qui s’y oppose vivent, dans leur esprit, le parti unique ou mieux une pensée unique. S’allier à celui qui prétend avoir raison sur tout, c’est se constituer porte-parole de la dictature. Ici, comme plus haut, on est assassin des idées et fossoyeur de la démocratie.
D’autres, enfin, ne sont ni pour le pouvoir ni pour l’opposition. En réalité, ils sont à la fois de partout et de nulle part. Ce sont des opportunistes, autrement dit des prostitués qui, bien maquillés et alléchants, attendent les clients sur un trottoir. On les appelle les mercenaires de la plume. Leur objectif n’est pas d’informer mais d’écrire ce qui leur est suggéré, moyennant des sommes d’argent.
Un bel exemple, à cet égard, dans Le Temps n°200 du jeudi 8 novembre 2007. Ce journal écrit sur un prétendu litige « entre M. Paul MBA ABESSOLE et la Mairie de Kango ». Il titre « Le Conseil municipal a tranché ». L’article est signé d’un certain Félicien ANGO NGOGUE, nom qui rappelle un certain ancien Chef de Canton de cette localité dont tous savent qu’il n’a pas laissé une réputation de saint homme. C’est probablement un pseudonyme. Un journaliste sérieux ne pouvait pas signer un article aussi léger, cousu d’allégations sans preuve aucune(…)
S’il avait eu le souci d’informer réellement l’opinion, il se serait rapproché de la partie mise en cause par la Mairie de Kango pour avoir d’autres éléments d’analyse. Il s’est contenté de toucher un peu d’argent du Maire de Kango, M. Edouard ENGOHAN ALOGHE, et a publié son texte. Je donne, ici, seulement deux documents de ce dossier- il y en a une vingtaine- qui montrent que le terrain dont il est question a été acquis tout à fait normalement par M. Paul MBA ABESSOLE, sur instruction du Maire de Kango lui-même. Malgré cette acquisition, ce dernier a quand même fait écrire un article mensonger. Grave ! (…)
On peut dire que l’auteur de l’article est malhonnête parce qu’il a écrit sur un dossier qu’il ne maîtrisait pas. Le Maire l’est encore plus. Il a donné la preuve qu’il ne suit pas les dossiers pour lesquels il donne des instructions. En fait, il a voulu mettre en cause le troisième Maire Adjoint, chargé du Cadastre, de la Voirie et du Patrimoine, M. Hippolyte EVIE NGUEMA, pour cacher sa turpitude d’avoir signé une convention avec une société sur un terrain qui était déjà attribué à un citoyen, comme en témoignent les documents signalés plus haut. Il s’agit d’une lettre de M. Paul MBA ABESSOLE au Maire pour la demande d’un terrain au bord du Como. La procédure a été engagée par le Maire lui-même et a abouti à un plan de bornage signé, le 6 octobre 2006(…)
Naturellement, un journaliste à la solde d’un responsable incompétent ne peut que desservir la démocratie. Non seulement il la discrédite, mais il la met encore en danger.
Il la dessert parce qu’il ne donne pas aux citoyens les informations qui leur permettent de se faire une opinion rationnelle pour arriver à la vérité. Les citoyens qui connaissent le dossier se sont faits une très mauvaise idée de la presse et du journalisme. Le journaliste qui a écrit l’article a discrédité sa profession. Par ce fait, il porte un coup à notre système démocratique balbutiant. Or, on sait que sans une presse professionnelle, il ne peut avoir une démocratie crédible. Les mercenaires de la plume n’ont pas de place dans notre démocratie.
Ce journaliste mercenaire est plus dangereux pour la démocratie que les deux premiers cités qui défendent, chacun, un point de vue. Ils l’expriment, même s’il ne leur est pas toujours personnel. A quelques égards, ils peuvent cependant aider les citoyens à comprendre et peut-être même à se faire une opinion acceptable. Par contre, le mercenaire, attiré par l’argent, ne peut rien apporter à la démocratie. Il est à la fois assassin de la démocratie et destructeur des valeurs humaines, du fait qu’il peut affirmer une chose et son contraire, pourvu qu’il soit payé. L’argent est un mauvais maître !
Cet état de chose nous est présentement imposé. Il nous faut nous résoudre à vivre avec lui, apprendre à s’en servir, le cas échéant, pour sauver notre démocratie qui, de plus en plus, est sous le pouvoir de l’argent. Mais nous devons nous battre pour la liberté de la presse en faisant nôtre ce que dit Chateaubriand (1768-1848) auteur de ce qui suit : « La liberté de la presse a été presque l’unique affaire de ma vie politique : j’y ai sacrifié tout ce que je pouvais y sacrifier : temps, travail ou repos. J’ai toujours considéré cette liberté comme une constitution entière : les infractions à la Charte m’ont paru peu de chose tant que nous conservions la faculté d’écrire. Si la Charte était perdue, la liberté de la presse la retrouverait et nous la rendrait ».
Il est bien évident que la presse écrite ou parlée ne peut pas jouer leur rôle véritable et significatif d’information, de vérification et de modérateur de débat public si les journalistes entretiennent des rapports de sujétion avec ceux dont ils décrivent, analysent ou commentent les activités… »


coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (01/12/2021 11:36) :

J'ai pu apprendre beaucoup de choses intéressantes. J'espère en apprendre encore. Je vous félicite pour ces merveilleux Voyance gratuite en ligne par mail

http://coeurdorizon.vip-blog.com/



 


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