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Créé le : 28/05/2010 12:52
Modifié : 12/10/2010 23:55

Garçon (53 ans)
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[ ACTUALITE POLITIQUE ] [ DIVERS ] [ CULTURE ] [ SOCIETE ]

 

NOTRE SYSTEME POLITIQUE SERAIT-IL A BOUT DE SOUFFLE ?

31/05/2010 14:42



 

Les questions de nos compatriotes suscitées par la situation politique actuelle du Gabon nous incitent à la réflexion sur le fonctionnement de notre système politique. En effet, beaucoup de compatriotes sont désarçonnés par notre culture politique. D’où les questions suivantes : A quoi ça sert de faire la politique aujourd’hui au Gabon ? Dans la confusion actuelle, que peut-on en tirer ? A qui faire confiance, dans la mesure où on ne sait plus qui est opposant ou qui ne l’est pas ? Pourquoi certains opposants acceptent-ils d’entrer au Gouvernement ? Ces questions expriment les dysfonctionnements et l’inadaptation du système politique à notre contexte. Il faut dire que ce système oppose continuellement des clivages politiques qui gravitent autour d’une majorité et d’une opposition. C’est comme si ces deux camps n’avaient rien en partage. Or, dans nos sociétés traditionnelles, il n’y avait pas de camps tranchés (opposition/majorité). Ainsi pouvait-on s’opposer à telle décision du groupe et partager le point de vue de celui-ci pour un autre dossier. Ce qui suppose une concertation permanente et une prise en compte des points de vue minoritaires. Autrement dit, notre société traditionnelle ne marginalisait personne. Nous savons qu’un mode de vie fondé sur la négation de l’autre est particulièrement grave, car il contribue à la désagrégation de notre communauté. Notre système politique actuel a accentué le manque de communication entre nos concitoyens. Or, toute société doit favoriser les rencontres directes entre ses membres, mais également s’ouvrir au monde afin de mettre un terme à toutes sortes de discrimination et à la généralisation de la violence. Sans condamner la liberté d’expression et d’opinion, il faut reconnaître que nos clivages politiques ne sont pas adaptés à notre contexte et freinent considérablement notre régénération. Que faire alors face au rejet du politique par le citoyen ? Quelle attitude adopter pour engager résolument notre pays vers le développement durable ? L’idéal, aujourd’hui, serait, pour nous, de favoriser la mise en place d’un gouvernement réunissant, toutes tendances confondues, les personnalités les plus aptes à diriger les affaires de l’Etat. Cela nécessite, pour nos hommes politiques, un nouveau type de comportements. Ainsi, nous devons nous débarrasser de notre suffisance, de notre arrogance, de la ruse et du mensonge. Nous devons accepter de tout remettre à plat pour un nouveau départ. Pour sortir du marasme actuel et reconquérir la confiance du peuple, il faut un consensus fort. La situation du moment exige à chacun de nous un sursaut patriotique. Aucun camp ne peut, quel que soit le génie de ses membres, relever tout seul les défis auxquels nous faisons face. L’étude des formes d’organisation politique des sociétés traditionnelles des pays du sud nous amène à conclure que l’Occident a beaucoup à apprendre d’elles. Nous devons être nous-mêmes des exemples plutôt que des imitateurs serviles des modèles étrangers. Qu’il s’agisse des sociétés précoloniales du Gabon, des Semang de Malaisie, des Fokon’olona du pays mérina (Madagascar) ou des indiens d’Amazonie, le consensus était leur mode de prise de décision. Leur consensus faisait que le résultat n’était pas seulement un groupe plus égalitaire mais aussi un groupe satisfait, dans lequel chaque membre avait une chance de se sentir important au sein du groupe.

 





 


 

Célébration de la 28ème Edition de la Journée Mondiale de la Danse par le Ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, du 14 au 15 mai 2010 à Libreville

31/05/2010 14:37

Célébration de la 28ème Edition de la Journée Mondiale de la Danse par le Ministère de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, du 14 au 15 mai 2010 à Libreville


 

 

La 28ème Edition de la Journée Mondiale de la Danse qui avait pour thème : « La Danse : un autre langage »a été célébrée à Libreville du 14 au 15 mai 2010 à Libreville.

 

Les manifestations de cette Journée culturelle ont été lancées par un message radio télévisé du ministre de la Culture, René NDEMEZO’OBIANG, diffusé le vendredi 14 mai 2010.Le ministre NDEMEZO’O, dans sa déclaration, a fait observer que la danse est un art qui puise aux sources de nos traditions. Il a également insisté sur l’impérieuse nécessité de soutenir les acteurs culturels, les artistes et les intellectuels afin de leur permettre de s’exprimer pleinement et de vivre de leurs productions. Ce message a été suivi de la projection du film « Oyino Itonda » du Ballet National. Le lendemain de 16h à l’aube, à la Place de l’Indépendance, a été programmée la Grande nuit de la danse traditionnelle avec un spectacle sur podium. Parallèlement, se tenait une table ronde sur le thème de la Journée suivie de la projection du film intitulé : « OKA ! les danses du Gabon ». Un grand spectacle de danse traditionnelle sur le podium de la tribune du bord de mer a mis un terme à la 28ème Edition de la Journée Mondiale de la Danse.

 

Selon les documents publiés pour la circonstance par le ministère de la Culture, la danse est un art pluriel auquel on rend hommage. C’est aussi un art mutuel parce que partagé par l’ensemble de nos communautés culturelles. La danse est, pour les responsables du ministère de la Culture du Gabon, une forme particulière de la parole.

 





 


 

DES CAUSES DE « L’ECHEC» DE L’OPPOSITION DEPUIS 1990

30/05/2010 22:36

DES CAUSES DE « L’ECHEC» DE L’OPPOSITION  DEPUIS 1990


 

Dans la plupart des discours de certaines personnalités politiques de notre pays, il nous revient que l’opposition est responsable de son échec depuis la réinstauration du multipartisme en 1990. Entre autres justifications avancées, on peut citer :

 

-         La multitude de candidatures issues de ce camp politique ;

 

-         Les agissements de certains leaders de l’opposition ;

 

-         L’absence de visibilité des idéologies, etc.

 

Mais, on oublie souvent l’essentiel : les principaux obstacles à notre processus démocratique qu’une personnalité politique de notre pays a dénoncés. Ce qui lui a d’ailleurs valu un procès public largement couvert par les médias assorti d’une forte amende. Nos compatriotes doivent se rappeler que ce procès fait suite à un recours initié contre le porte parole du Club des Dissidents du PDG et  Fraudeur en Chef du 2ème Arrondissement de Libreville. L’ancien Premier Ministre, pour ne pas le citer, semble oublier qu’il est responsable de « l’échec de l’opposition » à travers les fraudes massives qu’il organisait quand il était Vice-Président du PDG. Il en est de même de son camarade AMO qui s’était systématiquement opposé à l’installation des conseillers municipaux du RPG à la tête du Conseil municipal de Medouneu, en dépit des résultats sortis des urnes, favorables au Parti de MBA ABESSOLE. Les manœuvres frauduleuses sont enregistrées à NTOUM, chez l’ancien Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale, où l’utilisation de la fausse monnaie aurait été signalée. Quelles belles leçons de démocratie !

 

En 1993, 1998 et 2009, malgré le nombre de candidats engagés dans la course, l’opposition a toujours gagné. Comme toujours, la fraude massive et l’implication de certaines institutions ont eu raison d’elle. A cela s’ajoute le braconnage politique dont sont aussi responsables les néo-opposants de la CND-PDG. Cette activité politique déloyale menée par les leaders du CND-PDG a aussi contribué à « l’échec » de l’opposition. Aujourd’hui, ces braconniers politiques s’érigent en donneurs de leçons.

 

Adeptes de la politique spectacle, les leaders du CND-PDG, habitués à la machine de la fraude du PDG, ne savent pas qu’une élection se gagne dans un bureau de vote avec des agents électoraux bien formés. En dehors des grands meetings, comment AMO a-t-il organisé le scrutin ? Tout comme nous voulons savoir qui l’a représenté dans les bureaux de vote. A Oyem, par exemple, qu’a-t-il fait pour protéger ses résultats ?  Qu’il nous réponde. Il a tout simplement été incapable d’arrêter une machine qu’il a lui-même mise en place. Avait-il perdu sa clé ? Ou l’a-t-il remise à son frère ? Toujours est-il qu’au Rond Point de la Démocratie, AMO s’était contenté de dire, impuissant, que la CENAP était en train de falsifier les PV.



 


 

LA LOGOTHERAPIE COMME INSTRUMENT AU SERVICE DE LA CONSTRUCTION DU GABON

30/05/2010 22:29

LA LOGOTHERAPIE COMME INSTRUMENT AU SERVICE DE LA CONSTRUCTION DU GABON


La « logothérapie » est un néologisme introduit dans le discours politique gabonais par le leader du RPG, en 2008. Il est composé de deux éléments, logo et thérapie. Logo vient du grec logos qui signifie « parole, discours ». Quant à l’élément thérapie, il vient du grec  therapeia qui veut dire « soin, cure ». Autrement dit, la logothérapie est une méthode qui consiste à soigner par la parole, le discours. Elle privilégie le dialogue, la discussion entre les habitants d’un même pays et concourt au renforcement de la démocratie conviviale que Paul MBA ABESSOLE définit comme « un système où l’on s’accepte différent, chacun mettant sa différence à la disposition de l’autre pour faire émerger une nouvelle dynamique de progrès communautaire. Elle suppose un choix libre qui n’est pas imposé par des événements extérieurs, mais inspiré par la volonté de chacun de se mettre au service des autres. Ici, on s’enrichit mutuellement. L’autre n’est pas un mal nécessaire, mais une richesse qui me permet de m’épanouir d’une manière optimale…La démocratie conviviale veut instaurer entre nous une concurrence basée sur les idées et sur la capacité de chacun de nous à les transformer en source de développement. Dans ce cadre, nous évitons que les intelligences ne se crispent, car une intelligence tendue engendre des monstres qui sont la haine, la jalousie, le mensonge, la torture, le meurtre. » Lorsque nous discutons et faisons ainsi connaître nos idées aux autres, les préjugés auxquels nous sommes assujettis tombent. Nous nous introduisons alors dans les valeurs universelles. Petit à petit, nous comprenons les idées que nous combattions jadis avec acharnement pour les mettre au service du peuple. La logothérapie est une méthode qui nous permet d’endiguer la violence entre les individus, entre les familles, entre les partis politiques. Elle fait appel à des solutions négociées, sans effusion de sang. Cette méthode sème la paix, car la paix entre les membres d’un groupe humain est une des conditions essentielles de la tranquillité de celui-ci. La discussion et le dialogue transforment les relations conflictuelles en relation de complémentarité pour la construction d’une société plus humaine. Pour ce faire, nous devons tenir compte de tous les types de diversité, notamment la diversité de talent, de tempérament et d’expérience. La logothérapie s’inspire des traditions gabonaises et s’ouvre à d’autres possibles. Elle priorise ce qui construit notre pays, le transforme et le crédibilise. Elle est le socle de l’ethnoconvivialité qui est le vivre ensemble des ethnies et la possibilité de décider ensemble par des individus membres des ethnies. Etant donné que nous subissons tous l’influence de nos ethnies, il y a donc lieu de privilégier les discussions entre cultures, entre ethnies.

 





 


 

UN HUMANISME A VISAGE DIFFERENCIE POUR LE GABON

30/05/2010 22:22

UN HUMANISME A VISAGE DIFFERENCIE POUR LE GABON


 L’humanisme est un système au centre duquel se tient l’être humain, raison ultime de toute action politique et de toute innovation sociale. Nous souhaitons que cet homme soit formé, qu’il ait, tout au long de sa vie, l’accès libre au savoir de son choix. Ce qui est loin d’être le cas dans notre pays où la formation est un « cadeau » qu’on fait à un citoyen, en fonction des relations que les autorités entretiennent avec ce dernier.

 

L’humanisme que nous prônons ne cherche pas à uniformiser l’homme ni ses comportements comme l’a fait l’humanisme occidental qui visait à mettre tout le monde dans le même moule. Nous voulons un humanisme propre au Gabon. C’est cet humanisme qu’un leader politique gabonais bien connu a appelé «L’humanisme à visage différencié ». 

 

Dans le contexte occidental, un groupe est au pouvoir et gère seul l’Etat alors que l’autre, dans l’opposition, est condamné à subir toutes les décisions de la majorité. On identifie ainsi à tort la majorité à la vérité ou au bien commun. Pour nous, aucun gabonais dépositaire d’un savoir-faire ne doit rester totalement en dehors de la gestion de la chose politique. Autrement dit, toutes les intelligences doivent y être associées. D’où la nécessité de rompre avec le principe politique « tout pour nous et rien pour les autres ». Nous devons travailler à l’appropriation collective du principe qui veut que « tout gabonais, avec les richesses dont regorge notre pays, peut avoir tout ce qu’il lui faut pour vivre décemment ». N’est-ce pas là un principe à soutenir ? Quel compatriote ne souhaite pas bénéficier des richesses dont regorge notre pays pour vivre décemment ? L’humanisme que nous prônons, faut-il le souligner, est différencié parce qu’il veut intégrer toutes nos différences culturelles et toutes les méthodes de gouvernement traditionnelles afin de gérer notre pays dans l’équilibre et la paix. Dans la même veine, nous devons faire nôtre le principe qui veut qu’on ne sacrifie jamais les minorités, mais qu’on leur accorde une place pour qu’elles se sentent membres à part entière de la nation. « L’humanisme à visage différencié » doit donner à notre pays un visage marqué par notre société plurielle. Il exclut les magouilles et les mafias. Il intègre nos neuf provinces en ce qu’elles ont de plus positif. Notre humanisme sera l’œuvre de tous les gabonais sans distinction d’âge, de province, de religion, de sexe et d’obédience politique. En somme, c’est une œuvre républicaine. Si nous voulons que notre pays décolle, nous devons donc nous mobiliser pour la mise en œuvre de cet humanisme qui ne s’accommode pas de l’égoïsme et de la division. Il nous faut privilégier la solidarité, le consensus et le partage qui constituent un véritable gage de paix et de développement pour le Gabon.

 





 


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