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ELECTION LEGISLATIVE PARTIELLE AU 2ème ARRONDISSEMENT DE LIBREVILLE
30/05/2010 22:12
Le dimanche 23 mai 2010, la Majorité Républicaine pour l’Emergence a procédé au lancement de la campagne électorale relative à l’élection législative partielle du 1er Siège du 2ème Arrondissement de Libreville dans l’enceinte de l’Ecole Publique Martine Oulabou.
Cette grande manifestation politique a vu la présence effective de nombreux hiérarques du Parti Démocratique Gabonais (PDG) dont le Premier Ministre, représentant le Président de la Majorité Républicaine pour l’Emergence, Paul BIYOGHE MBA. Il y avait aussi le Secrétaire Général Adjoint du PDG, Emmanuel NZE BEKALE et e Jean de Dieu MEYO ME MBA, candidat suppléant de l’alliance RPG/PDG
Du côté du Rassemblement Pour le Gabon (RPG), outre son Président, Paul MBA ABESSOLE, candidat titulaire à cette élection dans la circonscription concernée, on notait aussi la présence du Vice président, Pierre Claver MVELE NDANGO ainsi que d’autres hauts responsables de ce Parti venus apporter leur soutien indéfectible à leur premier responsable.
De nombreux leaders d’autres partis membres de la Majorité Républicaine pour l’Emergence sont également venus manifester leur solidarité à leurs alliés engagés dans cette compétition électorale.
Faut-il rappeler que la Majorité Républicaine pour l’Emergence fait face, au 2ème Arrondissement de Libreville, à un ancien hiérarque du PDG et ancien Premier Ministre, Jean EYEGHE NDONG, récemment passé avec armes et bagages à l’opposition et plus précisément à l’Union Nationale (UN).
Plusieurs interventions, entrecoupées par la prestation des artistes et groupes culturels, ont ponctué cette cérémonie.
C’est la directrice de campagne du ticket RPG/PDG, Mme Marie-Rose MELIGHE ME NGWA, qui a ouvert cette série d’allocutions par la présentation au public de ses candidats. Elle a été suivie du représentant des jeunes de la Majorité Républicaine, de la représentante des femmes, du Secrétaire Général Adjoint du PDG, Emmanuel NZE BEKALE, du Vice Président du RPG, Pierre Claver MVELE NDANGO, du candidat Paul MBA ABESSOLE et du Premier Ministre, Paul BIYOGHE MBA.
Outre le soutien apporté aux candidats de la Majorité Républicaine pour l’Emergence, les intervenants sont longuement revenus sur les enjeux actuels et la nécessité pour les Gabonais de penser Gabon d’Abord aux fins de relever les grands défis auxquels ils font face et faire figurer le Gabon au rang des pays émergents. Selon Emmanuel NZE BEKALE, le PDG et le RPG ne peuvent que gagner cette élection partielle dans la mesure où, depuis 1990, le 2ème Arrondissement est toujours resté dans les mains des deux partis précités. Cette circonscription est donc un lit à deux places (RPG et PDG). Il n’y a pas de place pour une troisième personne, a-t-il conclu.
Le discours du candidat titulaire, Paul MBA ABESSOLE, a constitué le clou de la manifestation. Paul MBA ABESSOLE a tout d’abord tenu à exprimer sa joie de vivre cette rencontre considérée jusque là comme une utopie pour certains. Le temps, selon lui, a fait son travail sur les uns et les autres. Il a toutefois regretté la disparition de ceux qui auraient voulu vivre ces instants. Le candidat de la Majorité Républicaine a exhorté les uns et les autres à ne pas aller à la facilité de la parenté. Ce qui se fait aujourd’hui, a-t-il fait observer, est l’inauguration de l’idée de la Majorité Républicaine, une ouverture de nouvelles perspectives pour hisser le Gabon au rang des pays émergents tels que le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Île Maurice, la Chine, l’Inde, etc. Ces pays présentent des critères des pays développés qui sont, entre autres :
- Les ressources humaines bien formées dans les secteurs clés de l’économie ;
- L’existence des partenariats gagnant-gagnant ;
- Un inventaire exhaustif des ressources naturelles ;
- Le développement culturel ;
- Le passage progressif de la consommation à la production ;
- L’existence des PME et PMI performantes ;
- Une recherche scientifique avancée.
C’est donc à un énorme programme que la Majorité Républicaine a affaire, a-t-il relevé.
De plus, Paul MBA ABESSOLE a défini la Majorité Républicaine pour l’Emergence comme un cadre à l’intérieur duquel on doit mettre en place une méthode de bonne gestion de nos différences et de nos compétences dans tous les secteurs d’activité. C’est une plate forme ouverte qui stimule nos différents savoirs et compétences, au-delà des clivages idéologiques, clivages fermés les uns aux autres. Ces clivages nous ont empêchés, d’après lui, d’avancer ces dernières années. Un véritable gâchis de potentialités
Il s’agit, selon l’intéressé, d’une volonté de promouvoir, entre nous, des relations multilatérales éloignées de la hargne de certains dont l’objectif est plus de diviser qu’unir. Nos différences, a-t-il ajouté, n’ont rien à voir avec les divisions qui sont les conséquences des affronts des égoïsmes. Nos différences, selon l’orateur, constituent des matériaux destinés à la construction d’un même édifice, la Nation gabonaise.
Quelles sont ces différences, selon Paul MBA ABESSOLE ? Il s’agit de nos communautés culturelles (ethnies), de nos provinces, de nos formations, des compétences, des rôles sociaux qui doivent être utilisés à tous les niveaux pour la construction de notre édifice. Toutes ces richesses n’ont pas été utilisées. Or, le principe de nos communautés traditionnelles reconnaît les capacités, les savoir-faire de chacun. Celui-ci doit exercer dans le domaine où il est compétent et où il a la possibilité de déployer sa personnalité. Cela n’a pas pu se faire parce que le système politique que nous avons adopté est loin de nos traditions. Il a été pris sans effort de contextualisation. Notre système traditionnel ne mettait aucune compétence en veilleuse. Nous sommes divisés en opposition-majorité. Ceux qu’on dit opposants sont systématiquement écartés de la gestion de la chose publique pendant 7 ans, avant de réitérer leurs bonnes idées pour le pays. On perd ainsi un nombre impressionnant de compétences. Beaucoup de promoteurs d’idées nouvelles sont morts ces dernières années, emportant avec eux leurs bonnes idées. C’est pourquoi Paul MBA ABESSOLE estime que le système majorité-opposition est destructeur.
La Majorité Républicaine pour l’Emergence a pour ambition d’utiliser toutes les intelligences, toutes les compétences, tous les cerveaux en temps réel et de les mettre en synergie avec les autres. Dans cette perspective, a-t-il poursuivi, une importance particulière sera accordée à la formation des intelligences qui commencera par un toilettage de celles-ci, car beaucoup d’entre elles sont polluées par des préjugées, ébréchées par le manque d’entretien, anesthésiées par le découragement, au point qu’elles manquent actuellement de force pour dire la vérité. Cette formation se poursuivra dans la réappropriation des savoirs traditionnels et dans l’acquisition et la création des savoirs modernes. Cela implique une organisation des équipes d’hommes et de femmes déterminés, acquis aux idées de changement positif. Paul MBA ABESSOLE a exprimé la volonté de commencer ce travail au 1er Siège du 2ème Arrondissement. De là naîtra, selon lui, un nouveau sentiment de solidarité entre les gabonais. Il souhaiterait réinstaurer des relations normales, simples, fraternelles pour sortir progressivement chaque Gabonais de la tendance que nous avons au repli identitaire. Ce repli met le Gabon dans l’incapacité d’évoluer positivement. Le constat de ces replis a amené les candidats de la Majorité Républicaine pour l’Emergence à adopter comme thème de campagne « la solidarité ». Ils veulent la solidarité en ville, dans les villages, dans les familles, dans les entreprises, dans les écoles, dans les partis, partout pour mettre debout un Gabon nouveau. Ils veulent voir se lever un jour nouveau dans le 2ème Arrondissement de Libreville. Pour cela, ils doivent avancer ensemble et solidaires. Paul MBA ABESSOLE a demandé aux militants du RPG, du PDG ainsi que ceux des autres partis de la Majorité Républicaine de se mettre debout.
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FUSION RPG/PDG EN VUE?
30/05/2010 21:58
A l'entame de toutes ses causeries qu'il anime et qui se poursuivent dans le cadre de la campagne électorale de l'élection législative partielle du 6 juin 2010, dans le 1er Siège du 2ème Arrondissement de Libreville, Paul MBA ABESSOLE exprime ses inquiétudes relativement aux décès prématurés de nombreux jeunes de telle sorte que le candidat titulaire de la Majorité Républicaine Pour l'Emergence demande aux jeunes s'ils veulent vraiment vivre. Selon le Président du RPG, les jeunes doivent chercher à vivre plus longtemps pour assurer la relève et vivre les grands changements qui s'amorcent actuellement au Gabon. Il a ensuite fait remarquer qu'il n'a pas d'ennemis et qu'il n'a jamais été jaloux de qui que ce soit, en se reférant aux nombreux articles parus ces derniers jours et qui disent que MBA ABESSOLE est à couteaux tirés avec Jean EYEGHE NDONG, ancien hiérarque du PDG récemment passé avec armes et bagages dans l'opposition. Pour le Président du RPG, chacun d'eux a ses points de vue. Ce qui est tout à fait normal.
Le souhait exprimé par le candidat titulaire du ticket RPG/PDG est de voir tout le monde se mettre ensemble pour produire. Il regrette cependant que ce message ne soit pas encore bien perçu par de nombreux gabonais.
Par rapport à la prétendue samba à laquelle il se livrerait, c'est-à-dire le fait de passer d'un camp politique à un autre, MBA ABESSOLE estime que sa démarche consiste à démontrer que l'opposition et la majorité défendent les mêmes idées. A partir du moment où les compatriotes de ces deux camps politiques défendent les mêmes idées, il est donc nécessaire qu'ils se retrouvent pour rechercher les voies et moyens qui permettent la mise en oeuvre de celles-ci. Que ce soit la majorité ou l'opposition, tout le monde est d'accord sur le fait que notre pays a besoin des cadres bien formés, des populations bien soignées. Tout comme tout le monde partage l'idée de donner du travail aux jeunes gabonais et de doter chaque citoyen d'un logement décent. Pourquoi ne pas adopter un programme commun pour construire ensemble ce que tout le monde veut, s'interroge-t-il.
Par ailleurs, notre système politique traditionnel, ajoute-t-il, ne connaît pas l'opposition et la majorité. Dans les villages, poursuit-il, il n'y avait ni majorité ni opposition. Lorsqu'il y avait un problème, tout le monde se retrouvait pour la recherche d'une solution consensuelle. C'est ce vers quoi nous mène la Majorité Républicaine, conclut-il.
L'alliance RPG/PDG constitue, selon MBA ABESSOLE, la preuve que quelque chose est en train de bouger au Gabon. Il est convaincu que ceux qui l'insultent aujourd'hui finiront par le rejoindre dans la Majorité Républicaine, car une fois les insultes terminées, ils reviendront inexorablement sur les idées que son camp politique développe présentement. Les injures, dit-il, ne constituent pas un programme politique. Pour sa part, il estime que le 2ème Arrondissement a beaucoup souffert des pratiques du système politique actuel qui repose sur l'affrontement permanent entre la majorité et l'opposition. Ce système politique a divisé le pays, en général, et le 2ème Arrondissement en particulier. La nouvelle vision politique a pour objectif de libérer les gabonais. Comment? A partir du moment où le PDG et le RPG travaillent désormais ensemble au 2ème Arrondissement, il n' y aura plus d'exclusion. On ne demandera plus aux populations nécessiteuses de cet arrondissement à quel bord politique elles appartiennent avant qu'un homme politique sollicité ne rende le service demandé. Il convient de rappeler que le RPG et le PDG sont les seuls partis les mieux implantés dans le 2ème Arrondissement de Libreville. D'ailleurs, le Président du RPG envisage la fusion du PDG et du RPG dans les prochains jours.
Le ticket RPG/PDG du 2ème Arrondissement veut aussi donner une nouvelle vision du Député. Cet élu, selon MBA ABESSOLE, devra désormais animer, en dehors de ses missions traditionnelles, une communauté de jeunes et promouvoir la solidarité entre ces derniers. Paul MBA ABESSOLE n'attend aucune reconnaissance en retour, s'appuyant en cela sur un conseil que le défunt Président de la République Omar BONGO ONDIMBA lui avait donné. En effet, il lui avait dit:"Paul, fais ce que le coeur te dit de faire pour le bien du pays. N'attend aucune reconnaissance en retour".
Pour que tout ce qu'il dit se concrétise, il invite tous les électeurs à retirer leurs cartes d'électeurs et à se rendre massivement dans les bureaux de vote le 6 juin 2010 pour faire élire le ticket gagnant RPG/PDG. Le même appel a été lancé par le Directeur de campagne, Mme Marie Rose MELIGHE ME NGWA et le candidat suppléant, Jean de Dieu MEYO ME MBA, membre du Conseil National du PDG
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L'ARGENT QUI TUE
30/05/2010 21:34
C’est l’argent qui endeuille nos familles. C’est aussi cet argent qui affaiblit et tue les partis politiques et les syndicats, nos instruments de lutte pour la libération du pays. Cet argent mortifère vient de :
- La corruption : il nous est proposé par ceux qui ne veulent pas que notre pays avance. C’est l’argent qui nous empêche de faire correctement notre travail et qui nous rend esclaves de ceux qui nous l’offrent. L’argent de la corruption tue notre conscience ;
- La trahison : quand on nous propose de l’argent pour déstabiliser nos amis et abandonner nos partis politiques. Autrement dit, quand nous recevons de l’argent en vue de remettre en cause notre devoir de fidélité ;
- Le vol : quand nous détournons les deniers publics, pénalisant ainsi toute la communauté au service de laquelle nous sommes ;
- Du sang : quand nous cherchons à faire fortune par les sacrifices humains ;
- La transformation des autres en fonds de commerce : quand nous cherchons à faire fortune derrière le dos des autres.
En somme, c’est de l’argent malhonnêtement acquis. C’est de l’argent facile. C’est de l’argent sale. Cet argent tue notre dignité d’homme et fait de nous de véritables bêtes sauvages. Cet argent tue nos ambitions et retarde le développement de notre pays. Il nous rend arrogants. Avec un tel argent, nous n’avons plus de respect pour personne. Cependant, les affaires financées par cet argent mortifère ne peuvent prospérer. Des malheurs, apparemment inexplicables, s’abattent sur les détenteurs d’une fortune mal acquise. On peut, par exemple, perdre tous les investissements issus de cet argent sale par le feu, la foudre ou par toute autre catastrophe naturelle. Le bonheur que procure cet argent est très éphémère.
Une grande partie de la masse monétaire qui circule dans notre pays fait partie de cet argent sale. C’est pourquoi notre pays n’avance pas. La prospérité d’un pays ne peut reposer sur le sang humain, la trahison, le vol, la corruption et la malhonnêteté. Il nous faut avoir un nouveau rapport à l’argent si nous voulons que notre pays retrouve le concert des pays développés. Il faut que nous tournions le dos à la facilité afin de nous conformer aux instructions divines qui nous commandent de manger à la sueur de notre front.
Je vous laisse méditer ce passage du livre de Albert TEVOEDJRE intitulé La pauvreté, richesse des peuples : « L’argent, devenu notre maître, nous dicte toutes nos extravagances, toutes nos faiblesses, tous nos abus. A cause de l’argent qu’il nous faut à tout prix, nous nous mettons en danger de n’avoir plus de culture authentique, plus de liberté, plus de respect pour rien, plus de famille… C’est Néron qui s’installe, plus arrogant que jamais. »
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DE LA PRETENDUE VERSATILITE DU PRESIDENT DU RPG, PAUL MBA ABESSOLE
29/05/2010 15:23
Quand le Rassemblement Pour le Gabon n’avait pas encore des parcelles de pouvoir, ses militants disaient que ceux qui géraient alors étaient des voleurs. Or, la gestion par ce Parti de ces espaces nous a révélé qu’il y en avait aussi dans les rangs du Rassemblement. Ce constat leur a donc fait prendre conscience de l’existence d’un problème culturel dans notre pays : le rapport particulier des gabonais à l’argent, à la richesse. Les Rassembleurs doivent désormais se départir de la vision manichéenne de la société gabonaise au sein de laquelle on aurait d’un côté, les bons, et de l’autre, les mauvais.
Le problème identifié a fait émerger le concept de l’ethnoconvivialité, le vivre ensemble des ethnies et la possibilité de décider ensemble par des individus membres des ethnies, par des ethnies. Ce vivre ensemble nous permettra de mieux comprendre les attitudes incriminées aux fins de trouver des solutions idoines. C’est pourquoi Paul MBA ABESSOLE est obsédé par l’idée de voir toutes les communautés culturelles du Gabon dialoguer. Conscient du fait que les rapports conflictuels qu’entretiennent les partis politiques ne peuvent nous mener nulle part, le Leader du RPG refuse de se définir par rapport à un camp politique donné. Il se détermine plutôt relativement à ses idées. L’être humain a toujours été au centre de ses préoccupations. Aussi toutes les idées qu’il développe depuis son engagement dans la politique tournent-elles autour de l’homme. Il travaille avec acharnement à la restauration de la dignité de l’homme gabonais qu’il veut remettre debout. C’est ainsi que son programme s’articule autour de l’Ecole, la Santé, le Travail et le Logement. En effet, la formation du citoyen est indispensable au développement d’un pays. L’homme est la première ressource dont un pays a besoin pour son essor économique et social. Cet homme doit être physiquement bien portant pour accomplir son œuvre alors que le travail doit assurer son autonomie dans la société. Faut-il rappeler, à ce sujet, que le Japon, un pays sans ressources naturelles considérables, est devenu une grande puissance grâce au génie de ses hommes. Enfin, le citoyen a besoin d’un logement décent pour travailler dans la sérénité.
Qu’il soit dans l’opposition ou dans la majorité, Paul MBA ABESSOLE a toujours défendu ses idées. Il a laissé ses traces dans les différentes administrations qu’il a dirigées notamment aux ministères des Droits de l’homme avec la publication du Livre Blanc des Droits de l’Homme qui dénonce toutes les violations dont les gabonais sont victimes et de la Culture avec l’institutionnalisation de la Fête des cultures de Libreville,. pour ne citer que ces exemples. Vous vous souviendrez également de sa comparution devant la Cour Constitutionnelle pour avoir dénoncé un certain nombre de travers de cette Institution. Ce qui lui a valu une amende de 1000000 FCFA avec des menaces d’inéligibilité. Une grande première au Gabon.
En définitive, Paul MBA ABESSOLE ne peut être considéré comme une personnalité politique versatile si l’on considère que la versatilité consiste à changer brusquement de parti, d’opinion.
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LES FORMES D'ORGANISATION POLITIQUE DES SOCIETES TRADITIONNELLES
29/05/2010 14:29
UNE SYNOPSIS DES FORMES DE POUVOIR POLITIQUE DANS LES SOCIETES TRADITIONNELLES
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DESIGNATION DE LA SOCIETE
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MODE DE DESIGNATION ET RÔLE DU CHEF
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RÔLE DES MEMBRES
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MODE DE PRISE DE DECISION
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LES SOCIETES PRECOLONIALES DU GABON
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Dans le village-Etat, le chef est choisi de manière consensuelle en tenant compte de l’opinion publique, de l’âge, des qualités morales, de la sagesse et du talent oratoire. Le chef est porte-parole du conseil des anciens plutôt qu’un monarque.
Dans le régime confédéral et dans la royauté, il est choisi dans les mêmes familles ou les mêmes clans. Pouvoir héréditaire, mais possibilité pour les anciens de mettre en place un homme plus digne.
Le chef doit maintenir la cohésion et l’unité de la communauté. Règle les différends.
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Rôle prépondérant des personnes âgées, à travers les conseils qui assistent les chefs ;
Prise en compte de leur point de vue à travers le critère de l’opinion publique
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Le consensus, avec l’usage du droit de veto.
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LES SEMANG DE LA FORÊT MALAISE
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Société sans chef. Pratique du pouvoir immédiat.
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Implication de tous les membres du groupe
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Le consensus : décisions prises au cours des discussions générales qui peuvent durer des heures. Chacun, de sa hutte, donne son avis jusqu’à ce qu’une opinion prévalente se dégage
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LE FOKON’OLONA ( Assemblée de la communauté de lignage et de voisinage en pays Mérina de Madagascar)
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Pouvoir immédiat (régulation qui ne passe pas par l’intermédiaire d’une personne, d’un groupe ou d’une institution)
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Implication de tous les membres
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Le consensus : le fokon’olona ne décide qu’à l’unanimité
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Les Indiens d’Amérique du Sud
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Société dépourvue de pouvoir. Le chef représente la société mais ne la dirige pas. Il n’est que l’instrument de la société. Garant de la paix et de l’unité de sa tribu. Choisi en fonction de certaines qualités telles que ses dons oratoires ou sa technique de chasse, de guerre. Au service du groupe. Pouvoir limité. Neutre.
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Le peuple exerce un contrôle sur le chef. Il a le droit de le piller
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Aucune décision n’est prise par un seul individu. C’est toujours le groupe, la tribu dans sa globalité qui décide (consensus)
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De ce tableau synoptique, il ressort que l’ensemble des sociétés traditionnelles étudiées quelle que soit sa forme de pouvoir adopte le consensus comme mode de prise de décision. Par ailleurs, il y a lieu de souligner que ce mode de prise de décision sied bien aux communautés qui désirent maintenir la cohésion et la paix en leur sein. Il évite des situations conflictuelles. Dans tous les cas, les membres du groupe sont impliqués dans les prises de décision quand ils n’ont pas d’ascendance sur le chef comme chez les indiens d’Amérique du Sud. Au sein de ces dernières sociétés, le chef n’a pas de pouvoir même s’il reste le garant de la cohésion et de la paix du groupe. Il est l’instrument de la société. Il en est le porte-parole.
D’autre part, toutes les sociétés qui sont pourvues de chefs déterminent les critères objectifs de désignation de ceux-ci.
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