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Créé le : 28/05/2010 12:52
Modifié : 12/10/2010 23:55

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[ ACTUALITE POLITIQUE ] [ DIVERS ] [ CULTURE ] [ SOCIETE ]

 

LE CONCEPT DE PAYSAGE EN GEOGRAPHIE

08/08/2010 14:38



 
Le terme de paysage n’a pas toujours eu le même sens. Sa définition a évolué avec la discipline. L’école vidalienne met l’accent sur le concret. Cette pédagogie de l’aspect recherche une certaine objectivité. Le paysage doit être, selon cette école, quelque chose de visible, d’observable. Ce qui rend cet objet géographique statique. Il n’y a aucune vision dynamique. Il suffit, pour ce courant de pensée, de regarder autour de soi pour faire de la géographie.
Avec le temps, quand la géographie place l’homme au centre de ses préoccupations, il y a une prise en compte de la représentation de celui-ci et du rôle qu’il joue dans la dynamique de ce paysage. Car ce dernier porte les marques de l’homme qui l’habite avec ses pratiques dont il est le support.
L’homme encadre l’espace. Autrement dit, il l’aménage en fonction des outils dont il dispose. Cet homme a un projet qui va s’inscrire dans le paysage. Cela donne une nouvelle dimension au paysage. Il n’est plus statique. Il devient dynamique. Il est vu et perçu. Il y a donc prise en compte de la subjectivité dans la présentation que le géographe fera du paysage.
Pour un même paysage, on pourra avoir plusieurs représentations. Ainsi, une forêt, dans la perception d’un européen, constitue un obstacle pour l’africain. Mais, l’européen oublie souvent que ce dernier a une représentation particulière de la forêt. En effet, pour l’africain, la forêt constitue une source de richesses sur tous les plans. Elle est nourricière. De plus, elle peut avoir, sur le plan mystique, un caractère sacré. Elle est souvent le siège des génies protecteurs.
La dimension abstraite est prise en compte, de telle sorte que l’on peut parler d’un paysage visible et invisible. On parle aussi du paysage politique et du paysage électoral.
Compte tenu de cette complexité, il est nécessaire de donner les contextes d’usage du paysage et d’identifier avec les apprenants le noyau dur de ce concept. La prise en compte de la diversité des contextes d’utilisation du concept de l’espace doit nous amener à prendre conscience de la nécessité d’une vision binoculaire des faits géographiques. La présentation du paysage dépend de la représentation du géographe qui le fait.
En définitive, comme le dit Maryse Clary, « l’espace géographique sera donc défini comme un espace social. Il n’a de réalité que dans l’interaction société-espace et espace société. Les objectifs de la construction du savoir géographique à l’école, au collège, au lycée seront d’analyser (localiser, décrire, expliquer) les deux faces d’une même réalité géographique :
- la face territoriale (physique, aménagée, construite) ;
- la face sociale (projet, organisation, fonctionnement de la société)
La face territoriale est le champ de l’observation géographique, la face sociale est le domaine de l’explication géographique ».


Léonard MBA ESSOGHO



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LE RASSEMBLEMENT POUR LE GABON (RPG) ET LA JEUNESSE

27/07/2010 17:06



 

Le Rassemblement Pour le Gabon (RPG) qui place l’homme au centre de tout accorde une place privilégiée à la jeunesse, l’avenir du pays. Ce sont les jeunes qui, demain, doivent prendre les rênes de notre pays. Relativement à ce qui précède, il convient de dire ici quelles sont les attentes du Rassemblement Pour le Gabon par rapport aux jeunes. Faut-il rappeler que ces attentes s’appuient sur l’idée que ce Parti se fait du développement du Gabon.

Aussi, avant d’entrer dans le vif du sujet, convient-il de définir le concept de jeunesse et de caractériser la jeunesse d’aujourd’hui, après avoir brièvement défini le concept de développement.

 

 

1.     De la définition du concept de jeunesse

Alain Vulbeau définit la jeunesse comme une catégorie d’usagers en tutelle, un groupe d’acteurs en quête d’autonomie.

Pour l’Organisation des Nations Unies (ONU), la jeunesse « représente la fraction de la communauté qui se situe entre la fin de l’enfance et le début de l’âge adulte, c’est-à-dire ceux que la communauté considère comme ses jeunes ».

T. Bloss constate, quant à lui, que la jeunesse est une catégorie historique récente, présentée  comme une catégorie à problèmes et construite en grande partie par l’Etat, à travers les systèmes éducatifs et les dispositifs post-scolaires.

Selon Pierre Bourdieu, « la jeunesse n’est qu’un mot, c’est une catégorie non spécifique, un leurre idéologique qui tente d’homogénéiser sous un même vocable un groupe aux réalités sociales différentes ». En effet, il y a des différences entre les jeunesses des classes populaires c’est-à-dire celles des « mapanes » et celles des classes aisées.

Les jeunes sont ainsi traversés par une différenciation qui conduit à leurs conditions sociales. C’est donc par un abus de langage formidable que l’on subsume sous ce même concept des univers sociaux qui n’ont pratiquement rien de commun.

Les jeunes sont toujours définis par rapport à la catégorie des adultes. Mais, plus qu’à une question d’âge biologique, le positionnement sociologique est actuellement mesuré à partir de l’emploi comme signe de distinction entre les âges.  

En définitive, la jeunesse est difficile à définir. On ne sait pas exactement quand elle finit. Aussi Gérard Mauger classe-t-il les différentes tentatives de définitions en deux catégories :

  1-    La jeunesse comme un âge de la vie, c’est-à-dire une séquence biographique composée entre la fin de la puberté et la fin de la croissance.

 2-    La jeunesse comme une génération.

 

 

 

 

2.     Des caractéristiques de la jeunesse gabonaise d’aujourd’hui

 

 

La jeunesse d’aujourd’hui se caractérise par l’instabilité. Cela veut dire qu’ils sont changeants. Cette instabilité se traduit souvent par le vagabondage politique. C’est ainsi qu’on peut voir beaucoup d’entre eux passer sans vergogne d’un parti politique à un autre, à la recherche d’on ne sait quoi. Ces jeunes vagabonds politiques sont ainsi victimes des marchands d’illusions avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer. A terme, ce tourisme politique auquel se livrent bon nombre de jeunes finit par les dépiter et leur faire croire que la politique c’est l’art de tromper les autres.

 

 

Qu’est-ce qui serait à l’origine d’une telle instabilité ? Faut-il en rechercher les causes dans l’absence d’un véritable projet de société qui tienne compte des préoccupations des jeunes ?  C’est une piste que l’on pourrait explorer pour résoudre le problème de l’instabilité. Cette instabilité pourrait induire l’irresponsabilité. En effet, de nombreux observateurs peuvent se rendre compte, au regard des attitudes affichées par nos jeunes, que notre jeunesse devient de plus en plus irresponsable notamment celle qui est encore scolarisée. Cette jeunesse ne semble pas prendre au sérieux sa formation. Elle est de plus en plus démotivée voire démobilisée. Elle oublie que l’école a pour mission d’assurer sa mobilité sociale. Cette démotivation et cette démobilisation se traduisent aujourd’hui par les mauvais résultats enregistrés chaque année scolaire. La jeunesse scolarisée, malgré de nombreux rappels à l’ordre et les décès enregistrés, se livre à la consommation des drogues.

 

 

Pour celle qui n’est pas scolarisée et qui est emploi, il n’y a aucune initiative de sa part pour améliorer son sort. Il y a aussi une absence d’organisation. On se contente des cadeaux.

 

 

Notre jeunesse est déboussolée. Elle manque de repères. Elle est déconnectée de nos traditions qui auraient pu lui donner la possibilité de trouver des réponses idoines aux grandes questions qu’elle se pose.

 

 

Enfin, notre jeunesse semble muselée aujourd’hui. Elle n’a pas souvent la parole dans la plupart des structures politiques de notre pays. On décide généralement sans requérir son avis sur des questions qui la concernent. D’où certaines attitudes agressives qui semblent exprimer son ras le bol.

 

 

3.     Du concept de développement

 

 

Le Rassemblement Pour le Gabon (RPG) définit le développement comme le fait de passer d’un état à un autre meilleur. Cela dit, le RPG estime que le Gabon ne doit pas chercher à se développer comme la France ou les Etats-Unis. Il doit se développer à sa manière en s’appuyant sur ses valeurs traditionnelles. Cela nécessite un travail de socialisation qui est un processus par lequel les normes sociales sont assimilées.

 

 

 

 

4.     Des attentes du RPG par rapport à la jeunesse

 

 

Nous allons ici nous inspirer essentiellement des discours du Président du Rassemblement Pour le Gabon, Paul MBA ABESSOLE, pour aborder ce sujet.

 

 

Il  faut dire que relativement à l’état des lieux que nous avons fait plus haut, le RPG doit travailler à la mise en place d’une nouvelle culture politique adaptée au type de développement souhaité. Pour ce faire, il doit promouvoir la culture de participation dans laquelle les sujets deviennent de véritables participants, des citoyens qui entendent agir sur le système politique, orienter ou infléchir son action par des moyens démocratiques divers.

 

 

Le RPG rejette la culture « paroissiale » dans laquelle les individus sont peu sensibles au système politique global, à l’ensemble national et se tournent surtout vers un sous-système politique plus limité (village, canton, clan, tribu). Tout comme il rejette la culture de sujétion qui développe la passivité à l’égard du système politique.

 

 

Pour le Gabon de demain, le RPG veut des partisans de l’effort intellectuel et physique. L’effort intellectuel, selon le leader du RPG, c’est l’analyse, la découverte de la cohérence à l’intérieur et à l’extérieur des choses. C’est l’invention. Paul MBA ABESSOLE estime que, dans le domaine intellectuel, le cadeau tue. Décerner un diplôme alors que la matière n’a pas été assimilée est un acte anti national. Accorder un titre à un Gabonais alors qu’il n’a pas tout le savoir nécessaire à l’exercice de la responsabilité qu’entraîne cette fonction est une manière de faire reculer le pays au moment où l’on parle de l’excellence et de la compétition.

 

 

Pour que le Gabon de demain soit meilleur, le RPG encourage aussi l’effort physique qui se traduit par le travail manuel, transformateur de notre environnement. Le fait qu’on l’a relégué parmi les choses qui humilient l’homme a mis notre pays dans l’état de dépendance où il se trouve actuellement. De sorte que nous ne sommes souverains dans aucun secteur de notre vie.

 

 

Que les jeunes qui sont partisans du moindre effort sachent qu’ils ne peuvent pas indéfiniment compter sur les autres. Aidons-nous d’abord nous-mêmes si nous voulons que les autres nous aident.

 

 

Le RPG veut d’une jeunesse libre. C’est pourquoi il est persuadé que ceux qui choisissent son idée du Gabon doivent le faire librement.

 

 

Dans son discours de clôture du 1er Congrès Extraordinaire du Rassemblement National des Bûcherons (RNB) le 9 octobre 1993, le Paul MBA ABESSOLE confirmait cette idée :

 

 

Ceux qui choisissent notre idée du Gabon doivent le faire librement.

 

 

Personne ne peut faire confiance à quelqu’un qu’il a acheté ni avoir le moindre respect pour lui. Ceux qui distribuent de l’argent pour se faire choisir sont des esclavagistes.

 

 

Ceux qui acceptent notre idée du Gabon, nous les voulons libres. Nous voulons que leurs intelligences se déploient au maximum pour ouvrir de nouvelles perspectives qui suscitent chez tous le courage de se mettre debout et de combattre la misère que nous côtoyons en permanence dans notre capitale et dans tous nos villages.

 

 

A propos des jeunes, le leader du RPG dévoile, dans son discours, lors du Congrès du PDG, le 19 juillet 2003, le projet qu’il a pour les jeunes. Il lance un appel aux autres responsables politiques pour un peu plus de considération pour ceux qui tiendront les rênes de notre pays.

 

 

A propos des jeunes, nous, responsables des partis politiques, devons reconnaître que nous avons pris de l’âge. Nous devons nous efforcer, dès maintenant, d’introduire les jeunes dans les structures de nos partis pour les préparer à la relève. L’avenir de notre pays en dépend. Remettre cela à demain, ne peut être que préjudiciable pour notre nation, en ce début du 3ème millénaire où tous les pays se préparent à toutes les concurrences politiques, économiques et technologiques. Les jeunes, me semble-t-il, n’attendent qu’à être responsabilisés. Comprenons leur impatience et donnons- leur les raisons d’être patients.

 

 

 

 

Il convient de souligner qu’on ne peut responsabiliser les jeunes qui ne sont pas conscients du rôle qu’ils seront appelés à jouer dans leur pays. Les propos rapportés ci-dessus confirment la place privilégiée que le RPG accorde à la jeunesse. Toute chose qui justifierait l’adhésion massive de cette dernière au Rassemblement.

 

 

 

 

En guise de conclusion, nous avions pour objectif de contribuer à la conscientisation des jeunes compte tenu de leur instabilité politique afin qu’ils comprennent la nécessité d’adhérer au RPG. Nous avions voulu également leur faire prendre conscience du rôle qui est le leur : gérer le Gabon de demain.

 

 

Pour ce faire, nous avons d’abord caractérisé la jeunesse gabonaise d’aujourd’hui à la lumière des attitudes affichées. Il ressort de cet état des lieux que la jeunesse gabonaise ne présente pas un visage reluisant. Son inconscience et le tourisme politique auquel elle se livre en font une victime toute indiquée des marchands d’illusions. Elle est ainsi devenue l’esclave d’une certaine classe politique partisane de la culture de sujétion qui engendre des citoyens passifs à l’égard du système politique.

 

 

A travers quelques extraits des discours du Président du RPG, Paul MBA ABESSOLE, nous avons dévoilé le projet que son Parti a conçu pour la jeunesse qui est appelée à tenir les rênes de notre pays, le Gabon. Ce pays doit se développer à sa manière en tenant compte de ses traditions. C’est pourquoi le RPG développe la culture de participation dans laquelle les sujets deviennent des citoyens libres qui entendent agir sur le système politique ou infléchir son action par des moyens démocratiques.

 

 

Si les jeunes pensent qu’ils sont réellement les acteurs du développement de notre pays et qu’ils doivent vivre décemment, qu’ils soient de l’opposition ou de la majorité, ils ont donc intérêt à soutenir le RPG en y adhérant massivement pour que leurs intérêts soient mieux pris en compte. Au cas où cette proposition leur semblerait pertinente, nous aurions atteint notre objectif.

 

 

 

 

Léonard MBA ESSOGHO

 

 

 

 



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LA CONTRIBUTION DE LA GEOGRAPHIE DANS LA FORMATION DES JEUNES

26/07/2010 15:47



Les nombreuses transformations qui marquent la société contemporaine, notamment dans le domaine des communications, affectent en profondeur notre rapport à l’espace. La profusion de l’information et l’instantanéité de sa diffusion à l’échelle planétaire, la multiplication des échanges de tous ordres, la mondialisation de l’économie et l’importance des flux migratoires contribuent à abolir les distances et modifient notre regard sur le monde.

 

Une discipline comme la Géographie revêt, à cet égard, une importance toute particulière.

 

En effet, le regard géographique sur les territoires contribue à rendre intelligible aux yeux de l’élève le monde actuel. La Géographie amène l’apprenant à s’interroger sur les relations que les humains entretiennent avec l’espace. La fréquentation de cette discipline lui permet aussi de :

 

-          se responsabiliser dans une perspective de développement durable associée à une gestion responsable des ressources ;

 

-         se sensibiliser aux réalités d’autres territoires ;

 

-         comprendre l’importance de partager, de façon plus équitable, l’espace habitable de la planète.

 

Selon Michel Philipponneau, « la Géographie doit s’employer à former un citoyen qui comprend le monde dans lequel il vit et qui a les moyens intellectuels et la volonté d’en devenir un acteur responsable ».

 

La géographie contribue également à la construction de la conscience citoyenne à l’échelle planétaire. Il s’agit de la conscience de la complexité grandissante du monde dans lequel on vit et des possibilités nouvelles qui s’offrent à nous, mais aussi des responsabilités qui les accompagnent.

 

La Géographie fait prendre conscience de la complémentarité des territoires. Elle fait découvrir les inégalités qui existent entre certains d’entre eux.

 

La Géographie construit la conscience citoyenne à l’échelle planétaire, c’est-à-dire  qu’elle permet à l’apprenant de se sentir partie prenante du monde et de développer, à l’égard des grandes réalités d’ordre planétaire, un sentiment de responsabilité personnelle.

 

La plupart des réalités planétaires comportent des tensions (entre ce qui est national et ce qui est mondial, entre Nord et Sud) et sont soumises à de multiples pressions. Toute chose qui implique le respect des règles que les humains se donnent par des organisations et des textes officiels.

 

Léonard MBA ESSOGHO

 



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L'EMERGENCE VUE PAR PAUL MBA ABESSOLE

25/07/2010 19:50



 

 

 

Dans le cadre de la Journée des Etudiants et des nouveaux bacheliers, le Club N°1 de la Nouvelle Génération a invité le Président du Rassemblement Pour le Gabon, Paul MBA ABESSOLE, à animer une conférence-débat sur le thème : « L’émergence d’un pays : le cas du Gabon » le samedi 24 juillet 2010,  au  Collège Capitaine Ntchoréré sis à l’ancien SOBRAGA à Libreville.

 

 

Cette Conférence était précédée et suivie de la prestation de nombreux artistes gabonais, à l’instar du jeune Tanguy EBOMBO.

 

 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, Paul MBA ABESSOLE  a adressé ses félicitations aux nouveaux bacheliers tout en leur rappelant qu’ils ont encore des années d’efforts intellectuels à faire.

 

 

Le président du RPG a introduit sa conférence par un bref rappel historique sur le concept de la Majorité Républicaine nécessaire à la compréhension de notre situation présente pour mieux envisager l’avenir. A ce sujet, le conférencier a dit que cette idée ne date pas d’aujourd’hui. Elle est dans son esprit depuis le 14 mai 1989, c’est-à-dire depuis le dialogue politique engagé avec Omar BONGO ONDIMBA qui a abouti à la Conférence nationale. Cette majorité n’est pas une majorité politique. De son point de vue, elle exige la participation de toutes les intelligences. Contrairement à la Majorité Présidentielle qui tournait autour d’un individu, la Majorité Républicaine se constitue autour des valeurs telles que la liberté d’expression, les droits de l’homme et de l’animal, le droit à l’éducation, à la santé, le respect de l’autorité, le travail manuel, le respect des aînés, etc. Paul MBA ABESSOLE reconnaît que cette idée n’est pas facile à mettre en œuvre.

 

 

S’agissant de l’émergence, le Président du RPG a fait remarquer qu’au Gabon lorsqu’une idée est émise, on en fait souvent un slogan à servir à toutes les sauces ou à meubler des discours creux. Paul MBA ABESSOLE estime qu’il faut considérer l’émergence comme une réalité à définir à partir des pays émergents. C’est dans cette veine qu’il a dressé une liste de quelques pays émergents (Chine, Inde, Ile Maurice, Tunisie, Afrique du Sud, etc) à prendre comme référence. Tout comme il a rappelé les principaux domaines sur lesquels un pays qui veut se développer doit mettre un accent particulier, à savoir :

 

 

-         la formation ;

 

 

-         l’organisation ;

 

 

-         les technologies nouvelles ;

 

 

-         l’ouverture au monde ;

 

 

-         l’innovation.

 

 

En ce qui concerne la formation, Paul MBA ABESSOLE est persuadé que l’homme est la base de tout développement et qu’il doit être le centre et la fin de tout ce qui se fait. C’est pourquoi on doit privilégier sa formation. D’où la nécessité de l’égalité d’accès au savoir et l’application de la gratuité de l’enseignement, condition sine qua non pour faire émerger un pays. Compte tenu de la précarité qui caractérise les conditions de vie de la majorité des Gabonais, le Président du RPG et ses amis qui luttent sans succès pour la gratuité de l’enseignement depuis 1990 estiment que l’Etat doit prendre en charge tous les frais relatifs à la scolarisation des jeunes. L’Etat a besoin des citoyens bien formés et en bonne santé pour le développement du pays. Il a donc l’obligation de prendre en charge la formation et la santé des populations, secteurs qui, de l’avis du conférencier, doivent relever du consensus national. Pour ce faire, le conférencier pense qu’il faut tourner le dos au pilotage à vue. MBA ABESSOLE a déploré que notre système éducatif n’ait pas encore défini le type de citoyen qu’il nous faut et qu’il  n’ait pas aussi été véritablement engagé dans une véritable réforme. Les réformes se sont limitées aux seuls discours. Toutes choses qui justifient du moins en partie son faible rendement. Le conférencier a émis le vœu de voir notre pays passer des souhaits aux actions concrètes. Il pense que le Pré primaire et le Primaire constituent la base de notre système éducatif.

 

 

Quant au Secondaire qui comprend 2 cycles, MBA ABESSOLE suggère que le 1er cycle prépare aux métiers techniques selon les besoins du pays alors que le 2nd cycle doit préparer au Supérieur en tenant également compte de nos besoins.

 

 

En ce qui concerne le Supérieur, il doit être ouvert au monde. Le conférencier a exprimé son souhait de voir nos langues intégrées dans notre système éducatif et de voir ce dernier faire la promotion  de nos savoirs traditionnels. Il faut aussi éviter, a-t-il ajouté, de loger l’intelligence de nos enfants dans leurs sexes.

 

 

S’agissant de l’organisation, Paul MBA ABESSOLE suggère que l’espace national soit mieux organisé afin que les jeunes ne désertent pas les campagnes pour envahir les zones urbaines. Cette organisation passe par une bonne tenue des statistiques. Dans la même veine, il propose la division du Gabon en cinq régions dont les limites seront consensuellement définies.

 

 

Une meilleure organisation de l’administration s’impose pour un meilleur suivi de la carrière des fonctionnaires. La fonction d’inspecteur doit être revalorisée.

 

 

Parlant des technologies nouvelles, Paul MBA ABESSOLE est convaincu que les pays qui les maîtrisent sont ceux qui peuvent facilement émerger. Il convient donc d’y mettre des moyens pour que tout le monde en profite, a-t-il conclu.

 

 

Abordant la question de l’ouverture au monde, le conférencier a fait remarquer qu’aucun pays ne peut vivre en autarcie. Il est donc nécessaire d’envoyer les étudiants dans les pays où ils peuvent recevoir les enseignements dont nous avons besoin. Il faut également créer les conditions qui permettent aux firmes étrangères d’investir chez nous.

 

 

En ce qui concerne l’innovation, elle est considérée comme un levier essentiel de la croissance. Il a recommandé la prise en compte du principe proïétique dans tout ce que nous concevons. Autrement dit, nous devons faire en sorte que tout ce que nous concevons produise autre chose.

 

 

Dans le jeu des questions-réponses, à une question d’un étudiant de la Faculté de Droit et Sciences Economiques relative à la définition de l’émergence, Paul MBA ABESSOLE a répondu que les pays émergents ne sont pas encore totalement industrialisés et que l’émergence est une étape intermédiaire entre le sous-développement et l’industrialisation. La construction des routes, la formation font partie de l’émergence. Notre ambition, a-t-il insisté, c’est l’industrialisation.

 

 

Quant à celle d’un autre étudiant de l’Institut National des Sciences de Gestion concernant la détermination d’un secteur fondamental pouvant favoriser l’émergence, le conférencier estime que tous les secteurs qui touchent directement l’homme et son intelligence sont fondamentaux, car si l’homme n’est pas debout, rien ne peut se faire.

 

 

La Conférence s’est achevée par la remise des cadeaux aux admis par le Président du RPG.

 

 



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APPEL A LA JEUNESSE AFRICAINE par Théophile OBENGA

29/06/2010 01:33



APPEL A LA JEUNESSE AFRICAINE

 

 

Contrat Social Africain pour le 21ème Siècle, Collection Sambella, Editions Ccinia Communication, 2007

 

 

                                       par Théophile OBENGA

 

 

(Egyptologue de nationalité congolaise et ancien Directeur Général du Centre International des Civilisations Bantu, Théophile OBENGA enseigne actuellement à l’Université d’Etat de San Francisco, Californie aux Etats-Unis)

 

 

 

 

 

 

L’ouvrage de Théophile OBENGA s’articule autour de 11 grandes parties, à savoir :

 

 

-         L’enjeu de l’immigration

 

 

-         L’Occident, obstacle majeur et permanent au « développement durable » de l’Afrique subsaharienne

 

 

-         La gouvernance du monde : y préparer effectivement la jeunesse africaine

 

 

-         Patriotisme ou corruption politico-financière ?

 

 

-         VIH/SIDA en Afrique : mal sciemment introduit en Afrique par l’Occident (Europe-Amérique) pour atteindre gravement la démographie africaine

 

 

-         Symboles irréductibles de la jeunesse africaine

 

 

-         Jeunesse Africaine et géopolitique mondiale

 

 

-         Jeunesse Africaine-Renaissance Africaine-Etat Fédéral Africain

 

 

-         Appel à la Jeunesse Africaine

 

 

-         Tâches et missions de la Jeunesse Africaine : quelques orientations panafricaines

 

 

-         Questions d’étude et de réflexion.

 

 

C’est un ouvrage de 124 pages.

 

 

 

 

Dans cette publication, le Pr Théophile OBENGA s’adresse particulièrement à toute la jeunesse africaine confrontée à plusieurs difficultés et en proie à un profond désarroi existentiel. La situation politique du continent africain, selon l’Egyptologue, confine cette jeunesse dans le non être susceptible de freiner son essor vers les sommets de la vie.

 

 

Son appel se justifie par la situation globale de l’Afrique qu’il qualifie de mort collective lente dont l’Occident porte, de son point de vue, une grande part de responsabilité, à travers le type de rapport entretenu avec le continent noir.

 

 

 

 

1-    L’enjeu de l’immigration

 

 

Selon le Pr Théophile OBENGA, l’Occident vampirise le Continent africain depuis des siècles. Il se livre impunément et sans hésiter de marcher sur certaines valeurs, avec la complicité des grandes organisations internationales, à toutes sortes de manipulations pour asseoir sa domination sur l’Afrique. Aussi, pour vaincre leur misère, la Jeunesse Africaine quitte-t-elle son Continent pour aller chercher fortune ailleurs. Car, le mythe de l’Europe-paradis terrestre donne envie de vivre. Outre l’Occident, l’Egyptologue accuse la politique africaine qui livre ainsi à la mort des millions de jeunes. Il dénonce le management de cette immigration africaine vers l’Union Européenne au moment où l’Europe défend bec et ongles ses intérêts vitaux de manière collective et solidaire face à une Afrique désorganisée. D’où l’appel lancé aux Etats membres de l’Union Africaine aux fins de mettre un terme à cette hémorragie en ce début du 21ème siècle par la mise en place, entre autres, d’un fonds panafricain en faveur de la Jeunesse Africaine. Théophile OBENGA estime que la « jeunesse d’un pays, d’une nation, d’un Etat, d’une Communauté humaine ne doit jamais être une proie désignée et facile de l’inquiétude destructrice qu’est le désespoir, la désespérance, la détresse. »

 

 

2-    L’Occident, obstacle majeur et permanent au « développement durable » de l’Afrique subsaharienne

 

 

L’auteur de l’Appel à la Jeunesse Africaine relève que c’est une erreur de croire que l’Occident constitue la bouée de sauvetage économique des peuples noirs d’Afrique du fait qu’il domine le monde.

 

 

L’attitude attentiste et naïve des dirigeants africains a eu pour corollaire la paralysie de la Jeunesse Africaine dans la « non pensée ». Théophile OBENGA s’appuie sur certains faits historiques pour montrer comment, depuis le 14ème siècle, l’Occident ne cesse de crucifier l’Afrique Noire.

 

 

La misère et la pauvreté, l’incertitude et le désarroi caractérisent, selon l’auteur, l’état dans lequel des organisations internationales telles que le FMI et la Banque Mondiale ont placé la Jeunesse Africaine.

 

 

3-    La gouvernance du monde : y préparer effectivement la Jeunesse Africaine

 

 

Compte tenu du fait que le manque d’organisation fragilise davantage nos Etats, il y a lieu, dans ce monde de plus en plus organisé, de se mettre en réseaux et de préparer la Jeunesse Africaine à la grande compétition internationale. L’Afrique doit occuper une place de choix dans la gouvernance du monde. Pour ce faire, elle doit y préparer sa Jeunesse. Selon Théophile OBENGA, la gouvernance du monde est une idée qui doit pousser à la meilleure gouvernance de l’Afrique, car, pense-t-il, une mauvaise gouvernance de l’Afrique amoindrit les chances de l’Afrique à l’échelle de la gouvernance du monde. Ce qui n’est pas, selon lui, « pour plaire aux institutions financières et bancaires aux programmes d’ajustement structurel catastrophiques ».

 

 

C’est une Afrique forte qui participera valablement à la gouvernance du monde. Une Afrique faible, désunie, fragile, peu crédible, mal gérée, à la jeunesse sans espoir d’emploi, constamment sur les routes de l’exil est une Afrique, de l’avis de l’Egyptologue, quasi inexistante au niveau des grandes décisions de la gouvernance du monde.

 

 

Le monde est géré par des organisations internationales et des fonctionnaires internationaux. Or, l’Afrique a un gros manque à gagner dans ce domaine. C’est l’Afrique panafricaine qui doit préparer le Jeune Africain à être un ou une fonctionnaire international(e) valable et intègre.

 

 

4-    Le Patriotisme ou corruption politico-financière

 

 

Après avoir décrit la décrépitude morale dans laquelle se trouve présentement l’Occident et s’appuyant sur quelques cas réels de corruption et de manque de transparence en Occident, Théophile OBENGA affirme que la corruption est un mal occidental répandu partout dans le monde.

 

 

Selon l’Egyptologue, c’est l’Occident qui a initié l’Afrique à la corruption politico-financière qui risque d’être un mode de comportement enviable pour la Jeunesse Africaine. Il ne se fie plus au discours sur les valeurs de l’Etat laïc et républicain, égalitaire et fraternel qui relève, de son point de vue, de la littérature des clichés stéréotypés. C’est pourquoi il trouve irrationnel le fait, pour le FMI et la Banque Mondiale, de soumettre la réduction de la dette à la lutte contre la corruption et à la transparence dans la gestion des affaires publiques.

 

 

Par ailleurs, Théophile OBENGA estime que c’est le patriotisme panafricain qui peut, le mieux, mobiliser l’énergie des jeunes dont la mission est de bâtir une Afrique qui ne fasse pas honte aux Africains eux-mêmes.

 

 

5-    VIH/SIDA en Afrique : mal sciemment introduit en Afrique par l’Occident (Europe-Amérique) pour atteindre gravement la démographie africaine

 

 

A propos de cette pandémie, l’Egyptologue pense qu’elle relève d’un complot ourdi par l’Occident contre l’Afrique, immense continent et véritable coffre des matières nécessaires à l’industrie des pays développés. Par la même occasion, il dénonce les dénis continuels de l’Occident qui cherche toujours, à son avis, à se donner bonne conscience même quand il est responsable des pires fléaux.

 

 

Le VIH/SIDA affecte, souligne-t-il, essentiellement la Jeunesse, la force vive du Continent. Pour se disculper, l’Occident accuse la sexualité débordante africaine. Il oublie, rappelle-t-il, que l’extrême pauvreté des populations africaines est un facteur amplificateur de l’expansion de la pandémie. Complices, le FMI et la Banque Mondiale refusent de considérer le problème dans toutes ses dimensions et dans toute sa complexité pour ne retenir que le seul facteur sexuel. Certains politiciens africains ont également sombré dans la non reconnaissance africaine.

 

 

 

 

6-    Symboles irréductibles de la Jeunesse Africaine

 

 

Pour prendre son destin en mains, la jeunesse Africaine a soif d’idéal, de grand dessein, de fortes utopies, de puissants imaginaires. Théophile OBENGA cite des personnalités d’origine africaine ayant marqué l’histoire du monde et qui doivent servir de modèle aux jeunes africains d’aujourd’hui. Tel est le cas d’Imhotep,1er concepteur de la pyramide, d’ Ahmed Baba, jeune savant Songhay, qui a pris activement part à la naissance et à l’épanouissement de l’intelligentsia arabo africaine de Tombouctou, et du jeune théologien berbère Africain, Augustin, devenu saint, et bien d’autres encore. Il dénonce le complot occidental contre la jeunesse patriote d’hier à laquelle appartiennent Barthélémy Boganda (RCA), Tom Mboya (Kenya), Félix Moumié (Cameroun), Murtala (Nigéria), Steve Biko (RSA), etc

 

 

Toutefois, il a foi à la grandeur de l’Afrique dont les populations doivent cependant se défaire des structures mentales d’infériorité.

 

 

7-    Jeunesse Africaine et Géopolitique mondiale

 

 

L’égyptologue fait observer que le monde est en construction et que la mondialisation n’est rien d’autre qu’une guerre économique. Ce sont les forts, déclare-t-il, qui mènent le jeu, reléguant ainsi les plus faibles à la périphérie. Le Pr OBENGA s’interroge sur la place de l’Afrique dans ce monde en construction, une Afrique désunie, marquée par la France-Afrique et le Commonwealth.

 

 

 

 

8-    Jeunesse Africaine-Renaissance Africaine-Etat Fédéral africain

 

 

Face aux grands maux qui minent le Continent Africain et le fragilisent, il y a lieu d’initier une concertation panafricaine afin de réanimer l’identité politique panafricaine par le biais des intégrations régionales et continentales.

 

 

A l’instar de son maître, Théophile OBENGA fait de l’Etat Fédéral Africain une nécessité historique. La mise en œuvre de ce projet, de son point de vue, mettra un terme aux guerres fratricides entre africains. De plus, il considère l’Etat Fédéral panafricain comme une intégration des volontés politiques de compromis qui vise prioritairement la sécurité des biens et des personnes.

 

 

 

 

9-    Appel à la Jeunesse Africaine

 

 

La Jeunesse Africaine est invitée à briser les chaînes qui entravent son action. Elle est appelée à « résister, lutter, vaincre, agir et développer une vision, proposer un destin digne de l’immensité territoriale, de ses richesses et du génie inventif africain. Cette vision c’est la Renaissance Africaine, un grandiose projet d’intelligence politique, d’analyse économique appropriée, de promotion culturelle africaine audacieuse, de détermination patriotique pour le bonheur de tout le peuple africain.

 

 

Cette Jeunesse doit produire ses propres paramètres et paradigmes sur l’Afrique, ses nombreux problèmes.

 

 

 

 

10- Tâches et missions de la Jeunesse Africaine : quelques orientations panafricaines

 

 

La Jeunesse Africaine doit, de l’avis de Théophile OBENGA, s’inspirer des réflexions des sages africains. Les jeunes africains doivent pouvoir se parler, s’écouter, discuter, avec art et honneur, et dialoguer avec la nature  comme on savait le faire autrefois. Ils doivent également se méfier des jugements, appréciations et dénigrements occidentaux, défendre et protéger les intérêts vitaux africains.

 

 

 

 

11- Questions d’étude et de réflexion

 

 

L’égyptologue termine son œuvre par un répertoire des grandes questions de réflexion concernant l’Afrique, notamment la dépendance du développement de l’Afrique au soutien de l’Occident, la nature des relations que l’Afrique doit avoir avec les autres continents. Tout comme il s’intéresse au rapport à la sexualité.

 

 

 

 

Léonard MBA ESSOGHO

 

 

 

 



coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (01/12/2021 11:49) :

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